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Sommeil et somnifères : effets secondaires, risques et solutions pour un sommeil réparateur

Le recours aux somnifères s’est banalisé, pour devenir presque systématique chez certaines catégories de population, comme les personnes âgées, souffrant de troubles du sommeil. Toutefois, ces médicaments ne sont pas sans danger pour la santé : ils entraînent la survenue d’effets secondaires. Avant de recourir à ces médicaments, pourquoi ne pas essayer d’identifier la cause de l’insomnie et ne pas tenter une approche non médicamenteuse ?

Quels sont les effets secondaires des somnifères ?

Les somnifères sont efficaces contre l’insomnie, mais peuvent provoquer l’apparition d’effets secondaires. 

Les somnifères pour les troubles du sommeil et l’insomnie

Les somnifères sont des médicaments efficaces pour réguler les troubles du sommeil. Les somnifères ne sont pas des médicaments anxiolytiques, qui calment très rapidement les symptômes de l’anxiété. Toutefois, ils appartiennent tous les deux à la famille des benzodiazépines, connus pour ralentir l’activité cérébrale. C’est pourquoi, dans certains cas, des anxiolytiques sont prescrits pour aider à dormir. 

Ces médicaments sont soumis à prescription médicale et sont disponibles sur ordonnance. La posologie recommandée par le médecin doit scrupuleusement être respectée. D’ailleurs, dans la plupart des cas, elle est évolutive : le médecin cherche la dose qui convient le mieux à son patient. L’objectif est de donner la dose efficace minimale et de réduire l’apparition d’effets indésirables et d’accoutumance. 

Les effets secondaires des somnifères

Les somnifères induisent des effets secondaires et le surdosage peut s’avérer dangereux pour la santé. Parmi les effets secondaires fréquents des somnifères, nous retrouvons la somnolence diurne. Le patient peut avoir la sensation d’être étourdi la journée, mal réveillé. Cette somnolence la journée peut entraîner des difficultés de concentration et réduire la vigilance. 

Des troubles de la mémoire peuvent apparaître, mais ils disparaissent à l’arrêt du traitement. En conséquence, les capacités d’apprentissage peuvent être altérées, tout comme la performance cognitive.

Par ailleurs, la consommation de somnifères en France est banalisée, en particulier chez les personnes âgées. Chez elles, la prise de somnifères peut entraîner une baisse de tension et un déséquilibre physique, faisant augmenter le risque de chute ou des épisodes de désorientation. 

Risque d’accoutumance

L’un des risques principaux des somnifères est l’accoutumance, surtout lorsque les médicaments sont pris sur le long terme. En effet, les benzodiazépines ont un fort potentiel de dépendance. Par ailleurs, ils entraînent une tolérance, nécessitant une augmentation des doses au fil de l’eau pour avoir les effets du début. C’est pourquoi la dose et la durée de traitement données par le médecin doivent impérativement être respectées.

Utilisation à long terme des somnifères : quels risques ?

Le traitement médicamenteux doit être de courte durée afin d’éviter les risques potentiels.

Les risques de dépendance

Le renouvellement d’un somnifère, tout comme sa prescription, ne doit pas être systématique. Sur le long terme, la consommation de ces médicaments cause une dépendance physique et psychologique. Les somnifères perdent peu à peu de leur efficacité à cause de l’accoutumance. Les doses doivent être augmentées pour produire un effet. Par ailleurs, si le patient ne dispose pas de son médicament, il est en incapacité de trouver le sommeil seul : il est psychologiquement dépendant aux somnifères. D’autre part, le patient peut ressentir le besoin de poursuivre son traitement, même en l’absence d’indication médicale. Il peut alors avoir recours à plusieurs médecins pour le renouvellement de sa prescription ; il s’agit de la dépendance physique

Les troubles dus à la prise de somnifères

Le patient encourt d’autres risques à consommer des somnifères sur le long terme, comme des troubles de la vigilance ou du comportement. Les risques de chute sont accrus chez les personnes âgées. Or, près de 25 % des personnes exposées aux somnifères de manière chronique ont plus de 65 ans et près de 39 % ont plus de 85 ans. Selon la Haute Autorité de Santé, les vraies insomnies sont rares chez les personnes âgées et plus de la moitié des traitements ne seraient pas indiqués

Les risques d’accidents de la route, en raison de la somnolence au volant, sont également élevés. Des accidents de somnambulisme peuvent également survenir. Des études scientifiques suggèrent également un lien statistique entre utilisation prolongée de benzodiazépines et risque démence.

Recommandations habituelles pour la prise de somnifères

C’est pourquoi le traitement ne devrait normalement pas dépasser 4 semaines. Au-delà, l’efficacité des benzodiazépines diminue et le patient s’expose à un risque d’accoutumance. 

Par ailleurs, les somnifères ne doivent jamais faire l’objet d’une automédication. Enfin, l’arrêt du traitement brutal et sans avis médical est à proscrire impérativement : un arrêt progressif accompagné d’une surveillance médicale est indispensable. 

Quelles sont les causes des troubles du sommeil ?

L’insomnie est un trouble du sommeil dont les principales causes sont l’anxiété, une mauvaise gestion du stress et la dépression. 

A noter : Une personne ayant des difficultés à dormir ne souffre pas systématiquement d’insomnie chronique. Selon la Haute Autorité de Santé, seulement 10 à 20 % de la population générale souffrirait de vraies insomnies. Déterminer les causes de l’insomnie pour essayer de les soigner peut être une piste en première intention, ce qui permettrait de moins banaliser la prescription systématique de somnifères. 

L’insomnie due à l’environnement

Certains facteurs environnementaux influencent la qualité du sommeil, comme un environnement bruyant, une température trop élevée dans la chambre ou une mauvaise literie. 

Le mode et le rythme de vie ont également toute leur importance. Par exemple, un salarié qui a un travail posté, de nuit ou souvent en déplacement peut rencontrer des problèmes de sommeil, comme l’insomnie. L’hygiène de vie influence aussi notre sommeil. Par exemple, les personnes consommant trop de boissons excitantes (thé, café) ou d’alcool sont susceptibles de développer des troubles du sommeil. Le tabac, la pratique d’une activité stimulante le soir ou la prise d’un repas trop copieux sont autant de facteurs pouvant être responsables d’une insomnie. 

L’insomnie symptôme d’un problème de santé mentale

La mauvaise gestion du stress et un niveau d’anxiété élevé sont également des facteurs favorisant l’insomnie, tout comme la dépression. D’ailleurs, ces trois caractéristiques seraient responsables de la moitié des insomnies chez les Français. Lorsque le stress ou l’anxiété est passager et lié à un événement de vie, l’insomnie peut être vite résolue. Toutefois, elle peut devenir chronique et être considérée comme une vraie maladie.

En cas d’insomnie, l’analyse des habitudes de sommeil est essentielle pour identifier les causes spécifiques du trouble du sommeil.

Quelles sont les solutions alternatives aux somnifères ?

De nombreuses alternatives naturelles existent avant de se tourner vers les somnifères.

Attention cependant, en cas de troubles du sommeil, une consultation chez le médecin est vivement recommandée. Vous pourrez d’ailleurs profiter de ce rendez-vous pour lui parler d’une approche qui semble vous correspondre. 

La TCC : Thérapie Cognitive Comportementale

Parmi les techniques complémentaires, il existe la thérapie cognitive et comportementale pour traiter l’insomnie. La TCC est une solution non médicamenteuse qui vise à travailler sur le comportement de la personne. Le moment du coucher peut être anxiogène : la TCC aide la personne à réduire son niveau d’anxiété en transformant ses pensées négatives et anxiogènes en pensées optimistes. La personne agit sur son comportement pour réapprendre à dormir. 

Relaxation et méditation

Certaines techniques de relaxation apportent beaucoup de détente physique et psychologique. Il s’agit notamment de la méditation, du yoga et de la sophrologie. Toutes ces disciplines incluent de la respiration profonde pour aider à lâcher prise et à se relaxer intérieurement. Elles apaisent l’esprit stressé et angoissé et permettent une décharge mentale. En yoga par exemple, certaines postures ou exercices sont pratiqués pour calmer le système nerveux et favoriser le sommeil. La sophrologie permet d’apprendre des techniques de respiration, pour une meilleure gestion de son stress au quotidien tandis que la méditation pour le sommeil apaise l’esprit.

Ces alternatives douces permettent autant de travailler sur les problèmes de sommeil que sur leurs causes, en particulier le stress et l’anxiété. 

Création d’une routine d’endormissement

Il est conseillé de créer une routine de sommeil saine, en éliminant les écrans au moins 2 heures avant le coucher, en privilégiant une bonne nutrition pour le sommeil (repas léger, yaourt, banane, tisane). Se lever et se coucher à heure fixe est une bonne stratégie à mettre en place en cas d’insomnie. Enfin, la psychothérapie ou la tenue d’un cahier de sommeil sont des outils pouvant aider à réduire les troubles du sommeil, à discuter avec un professionnel.

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