En vacances ou en week-end, vous ne dites jamais non à une petite sieste ? Dès la rentrée, prolongez ce rituel en intégrant les siestes dans votre routine quotidienne. Et oui,elle présente de multiples atouts pour votre santé et votre bien-être. On vous dit tout avant de partir piquer un somme.
La sieste : que des bienfaits sur la santé !
Recharger les batteries, faire un somme, piquer du nez… Appelez cela comme vous voulez : la sieste a des super pouvoirs. Et, c’est une bonne nouvelle !
Moins de stress et d’anxiété
Vous êtes stressés ou anxieux ? Faites une sieste ! Dormir aide le corps à se décontracter et le système nerveux à se reposer. Elle a des bienfaits dans la gestion du stress dans l’organisme, et limite aussi les risques d’hypertension et de maladies cardiovasculaires.
Plus de concentration et de productivité
En mettant en pause le corps et le cerveau, un petit dodo améliore les fonctions cognitives. S’adonner à une sieste en journée aide ainsi à mieux se concentrer, à mieux mémoriser, à être plus performant, plus créatif et surtout plus énergique (et de meilleure humeur !).
Un système immunitaire renforcé
En mode sommeil, le cerveau sécrète de multiples hormones utiles au fonctionnement du système immunitaire et métabolique. À vous une meilleure digestion et une réduction des risques de maladies ou d’infections !
Oui à la sieste pour tous !
La sieste est recommandée à tous. Indispensable pour les plus petits et les plus âgés, elle s’adresse aussi aux actifs, aux étudiants, aux jeunes parents…
Sensibilisons-nous enfin aux bienfaits de la sieste !
Contrairement aux idées reçues en France, faire la sieste ne fait pas de nous un paresseux. Au contraire, vous l’avez compris : notre corps et notre cerveau sont programmés pour faire des pauses. Il est grand temps de le prouver !
Alerte, la France a sommeil !
Selon Santé Publique France, entre 50 et 70 % de la population active se plaint de ne pas dormir assez. En moyenne, les Français auraient besoin d’une heure et dix-sept minutes de sommeil en plus par nuit pendant la semaine, que les grasses mat’ du dimanche ne peuvent combler. Bref, un quart de la France a une dette de sommeil sévère à combler au quotidien !
La sieste comme besoin naturel et humain
Le remède d’une dette de sommeil ? La sieste ! Les médecins du sommeil sont unanimes : il est important de revaloriser la pratique de la sieste pendant le jour pour une vie plus active, plus saine et plus sereine. Selon Sciencepost, plus de 85% des mammifères ont par exemple un rythme de sommeil polyphasique, c’est-à-dire divisé en plusieurs phases. Rien de plus naturel donc que faire une petite sieste en plus d’une bonne nuit de sommeil !
Le rejet de la sieste : un phénomène culturel !
Nombreux sont ceux qui regardent d’un drôle d’œil les fanas de la sieste au travail ou à la maison ! Pourtant, les siestes pendant la journée sont assez courantes dans les populations des pays chauds ou des pays asiatiques. Au Japon par exemple, il est très bien vu de s’accorder un temps de repos pendant la journée, gage d’une bonne gestion de soi-même. Les japonais ont d’ailleurs une tradition : “l’inemuri”, une micro-sieste à faire n’importe où.
Faites la sieste comme Einstein ou Google
Certaines entreprises ont fait de la sieste un moment indispensable pour améliorer la productivité de leurs salariés. C’est le cas de l’entreprise Google à Mountain View en Californie qui préconise les “naps pods” ou les anglo-saxons qui valorisent les “power naps”, pauses énergisantes de dix minutes chrono. Pour les fans d’histoire, de grands personnages historiques en étaient des amateurs. On peut citer Salvador Dali, Winston Churchill, Napoléon, John F. Kennedy et même le grand Albert Einstein.
Intégrez la sieste dans votre routine quotidienne
Vous avez certainement déjà ressenti ce besoin irrépressible de dormir après la pause déjeuner. Rien ne sert de lutter, il faut s’endormir à poings fermés. Oui mais pas n’importe comment, la sieste se doit d’être réparatrice.
Quelle durée pour une sieste réparatrice ?
Tout dépend de votre cycle de sommeil. En effet, selon les études du sommeil, il existe différents types de sieste :
- La “power nap”, c’est une sieste rapide de 10 à 20 minutes, facile à intégrer dans la journée, qui améliore les fonctions cognitives, comme la vigilance, la concentration et l’énergie.
- La sieste “énergisante” ou “parking”, de 40 à 60 minutes recommandée par la NASA à ses astronautes, qui reste réparatrice et favorise la mémoire
- La sieste longue, c’est une pause d’une heure et demie, collant le plus à un vrai cycle du sommeil, qui améliore la vigilance, la concentration et la mémoire, mais reste plus compliqué à intégrer dans un emploi du temps professionnel.
À quel moment de la journée faire une sieste ?
Dès que les premiers signes de fatigue se font sentir ! Néanmoins, il est recommandé de faire la sieste entre 13 heures et 15 heures pour être performant tout le reste de la journée… et trouver le sommeil le soir.
Quel environnement pour un pause réparatrice ?
Pas toujours facile de faire une sieste surtout quand on travaille, quelques conseils :
- Faites de la sieste une habitude quotidienne. Pas fatigué ? Fermez simplement les yeux et respirez profondément pour reposer votre corps et votre mental
- Installez-vous dans un endroit calme et le plus sombre possible
- Trouvez une position confortable dans un lit ou un fauteuil. Si vous devez rester sur une chaise de bureau, appuyez votre tête sur le dossier de votre siège ou sur un coussin.
Comment éviter la somnolence post éveil ?
Pour éviter cette désagréable sensation d’avoir du mal à se réveiller, plusieurs conseils existent :
- Évitez celle de trente minutes, qui vous réveille pile pendant la phase de sommeil profond
- Programmez une alarme pour éviter de sombrer trop longtemps dans les bras de Morphée
- Consommez avant votre pause une boisson à base de caféine qui, selon certaines études, aura un effet stimulant vingt minutes après pour vous réveiller naturellement !
Vous ne cessez de somnoler, vous vous réveillez toujours aussi fatigué ? Peut-être souffrez vous de l’apnée du sommeil ou d’un autre trouble. Il est important de consulter votre médecin traitant pour en parler.