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Pollution sonore, attention aux oreilles : comment se protéger des nuisances et préserver son audition ?

Un français sur 4 est touché par une déficience auditive selon une étude de l’INSERM parue en juin dernier. Baisse de l’audition, oreilles cotonneuses, hyperacousie, acouphènes, bourdonnements, sifflements… Plusieurs symptômes apparaissent et perturbent notre quotidien. Alors, comment qualifie-t-on un bruit d’une nuisance sonore et quels sont les gestes à adopter pour s’en prémunir ? Décryptons la perception d’un bruit, quels types de pollutions sonores nous entourent (et pas seulement le voisinage) ainsi que les moyens pour s’en protéger. Voici tous nos conseils pour prendre soin de vos oreilles ! 

Audition : ces vibrations qui agissent sur notre tympan 

Comment le son est-il perçu par l’oreille et retransmis au cerveau ? Décortiquons l’audition et ce qu’est la différence entre un bruit et un son.

Le fonctionnement de notre oreille, son anatomie 

Tout d’abord, l’oreille se décompose en trois parties :

  1. l’oreille externe capte les ondes sonores et les redirige vers l’oreille moyenne ;
  2. l’oreille moyenne transforme les ondes sonores aériennes en des pressions acoustiques qui sont elles-mêmes transférées aux fluides présents dans l’oreille interne ;
  3. l’oreille interne (cochlée) retranscrit les pressions acoustiques en signaux sonores que le cerveau est capable de comprendre.

L’audition résulte du couple oreille-cerveau. Pour obtenir une audition dite naturelle, chaque partie de l’oreille doit fonctionner correctement.

Le son transformé en signal électrique

Les cellules sensorielles (cellules ciliées) sont extrêmement importantes pour notre santé et l’équilibre de vie. C’est grâce à elles que le son est décodé par notre cerveau. L’envoi de ces stimuli électriques se fait via le nerf auditif. C’est à ce niveau que les bruits sont traités, interprétés et mémorisés. Moins les stimulus sont clairs, moins notre cerveau interprète les sons.

Différences entre sons et bruits, les seuils de tolérance sonores

  • Son : ensemble de vibrations perçues par l’oreille
  • Bruit : son considéré comme gênant, désagréable et nocif pour l’oreille

Ce n’est pas la nature du son qui engendre un risque auditif, mais son intensité et sa durée. Le bruit se mesure en décibels, au-delà d’un certain niveau, il devient une nuisance sonore. Un bruit supérieur à 80 dB est qualifié de dangereux pour le tympan. À partir de 130 dB, on parle de nuisances sonores aiguës avec un seuil de douleur atteint et une dégradation des cellules.  

L’audition fluctue selon l’âge

La presbyacousie est un phénomène naturel lié au vieillissement. Selon les personnes, cette pathologie s’installe plus ou moins rapidement et plus ou moins intensément. Ce trouble auditif, très fréquent chez les plus de 50 ans, est lié au vieillissement de l’oreille interne. Sans être complètement sourdes, les personnes perçoivent des sons distordus et entendent moins bien les aigus.

Pollutions sonores : quand le bruit influe sur le bien-être et le mental

Douleurs, stress, maux de tête, irritabilité. Une exposition intense, voire prolongée à une source sonore, engendre des risques pour l’audition et dégrade notre état de santé.

Les répercussions du bruit sur notre corps et notre santé mentale

L’excès de bruit a des effets sur les organes de l’audition, mais peut aussi perturber l’organisme en général. Une fatigue générale peut être ressentie et engendrer stress et nervosité ainsi que des troubles du comportement (sommeil, concentration, difficultés de mémorisation…). La vigilance est de mise puisque la perception des dangers diminue, notamment sur le lieu de travail. La fatigue auditive, quant à elle, est une baisse de l’acuité provoquant bourdonnements, sifflements ou encore une sensation d’oreilles cotonneuses. 

Les différents troubles auditifs

  • Hyperacousie : hypersensibilité aux bruits
  • Acouphènes : bourdonnements/sifflements continus 
  • Presbyacousie : baisse de l’audition liée à l’âge
  • Hypoacousie et surdité : diminution ou perte totale de l’audition

Qui consulter en cas de troubles auditifs ?

En cas de douleurs (durant plus de 24h) ou d’une perception des sons amoindrie, il est possible d’effectuer des tests d’audition dans un centre spécialisé ou bien de consulter directement son médecin généraliste. Ce dernier vous orientera vers un spécialiste : l’ORL (Oto-Rhino-Laryngologiste) voire un otologiste, spécialisé dans l’audition.

Comment se protéger des pollutions sonores et préserver notre ouïe ?

Le capital auditif ne se régénère pas, prenons-en soin ! Plusieurs mesures de protection peuvent être adoptées afin de le sauvegarder, notamment chez les enfants et pour le développement du fœtus.

Éviter le bruit à la maison, les bonnes habitudes

Le bruit peut provenir de l’extérieur, mais existe aussi à la maison. Plusieurs gestes peuvent préserver nos oreilles au quotidien. 

  • Réduire le volume musical (chaîne Hi-Fi, casque audio et écouteurs) de moitié et limiter la durée d’écoute, adopter des plages horaires.
  • Avoir une bonne hygiène en se lavant régulièrement le conduit auditif avec de l’eau et du savon doux et éviter les Cotons-Tiges provoquant des bouchons de cérumen.
  • Éviter de claquer les portes !
  • Privilégier un sommeil silencieux et sans bruits environnants comme une télévision allumée.
  • Porter des protections, comme des bouchons d’oreilles, pour les travaux bruyants tels que le bricolage et le jardinage (taille-haies, tondeuse…).

En extérieur, les pollutions sonores sont partout

  • Les nuisances urbaines : travaux/chantiers, coup de klaxon, acoustique des bâtiments, voisinage et dans les transports peuvent être contrecarrés par des infrastructures spécifiques (mur antibruit).
  • Au restaurant : en espaces confinés, il est parfois difficile de tenir une conversation et profiter du repas. Certaines applications comme TripAdvisor notent le niveau sonore des établissements.
  • En concert/festival : les zones de pause sonore sont de plus en plus démocratisées, offrant une “bulle” de silence aux plaisanciers. 

Se préserver de la pollutions sonores au travail

67% des actifs se disent dérangés par le bruit sur leur lieu de travail et 50% s’en sentent agressés. La Journée Nationale de l’Audition et la semaine santé auditive au travail permettent de sensibiliser les entreprises sur le sujet.

  • Porter des protections individuelles contre le bruit (PICB) comme un casque antibruit ou des bouchons d’oreilles (n’altèrent en rien la communication entre collègues !).
  • Maintenir une certaine distance entre les éléments bruyants (machines, enceintes, voie de circulation routière…).
  • Faire des pauses au calme.

Le bruit perturbe la communication et entraîne des difficultés de concentration. Il favorise également le risque d’accident du travail car il exerce un effet de masque sur les signaux d’alerte ; il détourne l’attention. Si vous ressentez des gênes auditives au travail, parlez-en à votre médecin du travail ou le cas échéant à toute autre personne compétente (service des ressources humaines, direction…)

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