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Mieux vivre son opération avec les médecines complémentaires

Vous subissez prochainement une opération chirurgicale et vous êtes un peu stressé ? Avez-vous pensé à faire appel à l’hypnose, la sophrologie ou l’acupuncture pour vous aider ? Depuis quelques années, l’accompagnement des opérations chirurgicales grâce aux médecines complémentaires offre bien des avantages pour le bien-être et la guérison des patients. Les experts laprevention.fr vous expliquent tout.

Les médecines complémentaires, une pratique qui s’invite à l’hôpital

Même si la plupart appellent en premier leur médecin traitant, 40% des Français se tournent vers les approches thérapeutiques complémentaires pour se soigner, d’après France Assos Santé et l’Inserm. Même les hôpitaux cèdent à cette pratique. 

Qu’est-ce que la médecine complémentaire ?

Les médecines alternatives et complémentaires (MAC) incluent toutes les pratiques de santé non conventionnelles et non intégrées au système de santé traditionnel. Appelées aussi dans le langage courant “médecines douces”, “médecines traditionnelles”, “médecines non conventionnelles”, “médecines alternatives”, elles s’opposent à la médecine allopathique (scientifiquement vérifiable) et ne doivent jamais s’y substituer. Les études scientifiques ont démontré que la plupart des médecines complémentaires complètent positivement un traitement conventionnel. Elles seraient pertinentes sur les patients souffrant de cancers, de maladies ou douleurs chroniques ou en soins palliatifs. 

Les médecines complémentaires les plus courantes

La phytothérapie (traitement par les plantes), l’acupuncture, les techniques de respiration ou l’hypnose restent les pratiques complémentaires les plus réputées. Les médecines complémentaires offrent néanmoins une grande diversité de soins, comme : 

  • les thérapies d’inspiration biologique : phytothérapie, compléments alimentaires, Fleurs de Bach, aromathérapie, spagyrie…
  • les interventions psycho-corporelles : sophrologie, méditation de pleine conscience, art-thérapie, yoga…
  • les manipulations thérapeutiques corporelles : shiatsu, massothérapie, ostéopathie, chiropratique, réflexologie, drainage lymphatique…
  • les thérapies énergétiques : magnétisme, chromothérapie, kinésiologie, acupuncture…
  • les systèmes thérapeutiques à visée holistique : homéopathie, naturopathie, médecine traditionnelle chinoise…

La philosophie de la médecine complémentaire

Sans se substituer à la médecine classique, la médecine complémentaire place le patient au centre de sa prise en charge en l’encourageant à participer à ses propres soins. En en prenant en compte toutes les dimensions de la santé (physique, psychologique, émotionnelle, sociale, sexuelle…), elle l’aide : 

  • à mieux supporter la maladie
  • à diminuer les effets secondaires des traitements
  • à améliorer sa qualité de vie 

La médecine intégrative en libéral et dans les hôpitaux

Depuis plusieurs décennies, les médecines alternatives s’invitent dans les centres hospitaliers universitaires, les hôpitaux militaires, les centres de luttes contre le cancer ou les maisons de santé. Elles concernent tous les services, de la néonatalogie aux soins palliatifs en passant par la chirurgie. La médecine intégrative incluant dans la médecine classique des pratiques de soins complémentaires connaît un vrai essor. L’idée est d’offrir une approche thérapeutique globale centrée sur le patient. 

Vers un personnel de santé de plus en plus formé ?

Dans certains services (obstétrique, chirurgie…), des formations continues sur l’hypnose sont dispensées auprès des professionnels de santé. Des centres de médecines complémentaires s’associent même à des hôpitaux pour proposer et encadrer des séances. À l’Institut chirurgical de la main et du membre supérieur (ICMMS), l’équipe, des secrétaires aux chirurgiens, est formée à la communication thérapeutique pour un parcours de soin parfaitement accordé et cohérent. 

Les médecines complémentaires dans le contexte chirurgical 

Retour au bloc opératoire où les maladies complémentaires incitent à avoir davantage une approche du malade et pas uniquement de la maladie. 

Quelle médecine complémentaire privilégier ? 

Aujourd’hui, de nombreuses informations scientifiques sur les médecines complémentaires mesurent l’efficacité des médecines complémentaires. Dans des services de chirurgie, et notamment en cancérologie, on associe des pratiques comme l’acupuncture, l’ostéopathie, les techniques de respiration, la sophrologie ou encore l’hypnose. Le CHUV de Lausanne en Suisse dispose d’un centre de médecine intégrative et complémentaire qui propose aux patients hospitalisés des consultations en médecine intégrative complétée par des médecines complémentaires, telles que l’hypnose, l’art-thérapie, des massages thérapeutiques ou un bracelet d’acupression.

La médecine complémentaire pour améliorer le bien-être global du patient 

La médecine complémentaire ne vise pas à soigner le patient, mais à améliorer sa santé et son bien-être. Quelques séances de relaxation ou de réflexologie vous aideront peut-être à aligner corps et esprit. Dans les pathologies chroniques ou les cancers, la médecine complémentaire est appréciée pour atténuer les effets sur la fatigue, l’anxiété, la douleur, les nausées et les troubles du sommeil. 

La médecine complémentaire pour réduire le stress et l’anxiété

Le matériel, les blouses blanches, les termes techniques compliqués… Une intervention chirurgicale est toujours un peu stressante. La médecine complémentaire peut aider à réduire ce stress et cette anxiété avant et pendant l’opération. Les thérapies de relaxation, comme les massages, les exercices de respiration, la méditation, la sophrologie, sont alors conseillées. L’hypnose est aussi un formidable outil pour soulager les appréhensions liées à l’opération aussi bien sous anesthésie locale que générale.

La médecine complémentaire pour optimiser la récupération post-opératoire

La médecine complémentaire fait ses preuves dans le soulagement des effets secondaires. L’homéopathie peut réduire les effets secondaires de certains traitements. En cas de douleurs, l’acupuncture ou l’auriculothérapie sont aussi des solutions complémentaires appréciées. L’usage de l’hypnose peut même réduire le traitement médicamenteux.

Médecines complémentaires : une pratique qui fait débat ! 

Même si les médecines complémentaires gagnent du terrain dans les hôpitaux, elles sont souvent regardées et à regarder avec prudence. 

Intégrez les médecines complémentaires dans votre parcours de soin ! 

Une intervention chirurgicale sereine est le résultat d’une collaboration médicale entre le patient, le médecin anesthésiste et le médecin chirurgien. Avant de débuter un traitement complémentaire quel qu’il soit, il est nécessaire d’en parler lors de l’entretien pré-opératoire pour définir exactement vos attentes et exprimer vos craintes. Seuls eux seront les plus compétents pour vous aider à choisir le (ou les) bon(s) traitement(s) complémentaire(s) à intégrer dans votre plan de traitement avant, pendant et après l’opération.

Médecines complémentaires : gare aux charlatans et aux traitements miracle ! 

Les médecines complémentaires ne sont pas toutes encadrées et peuvent donner lieu à des dérives dangereuses. En France, seules l’ostéopathie et la chiropraxie sont réglementées et seules l’acupuncture et l’homéopathie sont reconnues comme orientation médicale. Alors, prenez garde aux sophrologues, naturopathes ou autres “thérapeutes” sans qualification professionnelle sérieuse qui pourraient abuser de votre détresse… et de votre porte-monnaie. Encore une fois parlez-en à votre médecin ou votre anesthésiste pour avoir le nom d’un praticien de confiance. 

Attention aux interactions avec votre traitement

Certains traitements issus de la médecine complémentaire (tisane, homéopathie, plantes…) peuvent avoir des effets secondaires et interagir avec les traitements prescrits ou même avec l’anesthésie. Ne jouez pas aux apprentis chimistes et parlez-en à votre médecin.  

La médecine complémentaire n’est pas un médicament de substitution

Inutile d’annuler votre intervention parce que vous avez fait un peu de sophro ! Les thérapies complémentaires ne se substituent pas à la médecine classique. Le collège universitaire de médecines intégratives et complémentaires (CUMIC) est formel : la médecine intégrative est l’association de médecines conventionnelles et complémentaires dans une approche scientifique validée, centrée sur le patient avec une vision pluridisciplinaire. 

Zoom sur la technique de l’hypnose en chirurgie  

Savez-vous qu’il est possible de se faire opérer sous hypnose ? En plus d’impliquer totalement le patient dans son parcours de soin de la période pré à post opératoire, l’hypnose est une technique aux multiples avantages. 

Qu’est-ce que l’hypnose thérapeutique ? 

L’hypnose est un état naturel modifiant la conscience et dissociant le patient de la réalité. Vous êtes là tout en ayant l’esprit ailleurs. Parfaitement maîtrisée depuis des centaines d’années, l’hypnose thérapeutique est utilisée pour à des fins anesthésiques et pour toutes les chirurgies (orthopédiques, ambulatoire…). C’est le chirurgien formé qui sera amené à vous le proposer. 

Qu’apporte l’hypnose thérapeutique pour une opération ?

L’hypnose a pour objectif de rendre votre intervention chirurgicale plus agréable et moins stressante. Vous êtes préparé à ne pas appréhender l’intervention. Vous êtes moins réticent à vous faire opérer et rester acteur de ce moment avec les équipes médicales présentes. De plus, le traitement médicamenteux post-opératoire peut être fortement réduit. 

Un accompagnement tout au long du parcours de soin 

Avant l’opération, la consultation d’anesthésie est adaptée pour vous préparer à l’état d’hypnose. Le jour de l’intervention, vous êtes accompagné sous hypnose jusqu’au bloc opératoire. L’état d’hypnose est maintenu avec le médecin anesthésiste jusqu’à la fin de l’opération. À tout moment, il est possible de vous placer sous anesthésie générale. 

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