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Le sommeil des enfants : comment favoriser leur endormissement ?

Le sommeil est essentiel pour le développement de l’enfant et pour son équilibre émotionnel. Néanmoins, il arrive assez fréquemment que l’endormissement ou le sommeil soit perturbé, même chez le tout-petit. Comment aider votre enfant à dormir ? Que faire en cas de troubles du sommeil ? Nos conseillers Laprevention.fr vous apportent quelques conseils pour aider votre enfant à rejoindre les bras de Morphée…

Le sommeil chez l’enfant

Dormir est essentiel pour les êtres humains, en particulier pour les bébés et les enfants car les habitudes doivent se prendre tôt, et nos enfants « grandissent » la nuit ! Les cycles du sommeil évoluent tout au long de la vie, en fonction des besoins de chaque tranche d’âge.

Les fonctions du sommeil : pourquoi la place du sommeil est si importante chez l’enfant ? 

Pendant que bébé dort, son cerveau se développe. Un vieil adage dit que “pendant que l’enfant dort, il grandit”. Et cette expression n’est pas dénuée de sens. En effet, la production d’hormones est optimisée lors du sommeil, en particulier :

  • Les hormones de croissance ;
  • Les hormones de l’appétit (cortisol, insuline).

Aussi, la science a démontré un lien entre manque de sommeil et risque de surpoids et d’obésité. Quand un enfant (ou un adulte) est privé de sommeil sur le long terme, il aura tendance à compenser ce manque d’énergie par de la nourriture, en particulier des aliments sucrés et dénués d’intérêts nutritionnels.  

En outre, un sommeil insuffisant pourrait augmenter le risque d’hypertension artérielle et de diabète de type 2 à l’âge adulte.

Chez le tout-petit et chez l’enfant, le sommeil aide à l’apprentissage : langage, motricité, communication, etc. Pendant le sommeil, l’enfant intègre tout ce qu’il apprend durant la journée. Encore une fois, ne dit-on pas « la nuit porte conseil » ? En effet, le sommeil favorise une meilleure acquisition des connaissances. Un enfant qui a un sommeil de qualité et qui dort suffisamment mémorise mieux les informations. S’endormir sur un acte tout juste appris améliorerait sa mémorisation de 30 %. La concentration est meilleure et plus longue durant la journée. L’enfant acquiert plus de souplesse physique et intellectuelle

Enfin, un sommeil de qualité permet de renforcer le système immunitaire de l’enfant. Son organisme est ainsi plus apte à se défendre contre d’éventuelles infections. 

Les différentes phases : le sommeil de 0 à 6 ans

Tout au long de la vie, le sommeil évolue en fonction de l’horloge biologique. Cependant, c’est entre 0 et 6 ans qu’il connaît le plus de changements progressifs. Une nuit de sommeil comprend 4 à 6 cycles qui s’organisent en 2 phases

  1. Le sommeil lent : léger ou profond, c’est pendant cette première phase que l’activité cérébrale diminue ;
  2. Le sommeil paradoxal : on l’appelle ainsi, car pendant le sommeil paradoxal, le cerveau tourne à plein régime, comme la journée. C’est durant cette période que l’enfant rêve, s’agite et où l’on observe des mouvements oculaires. 

Chez le nouveau-né, soit de 0 à 1 mois, un cycle de sommeil dure en moyenne 50 minutes, pendant lesquelles il s’endort, il s’agite, puis se calme. 

Chez le nourrisson, de 1 mois jusqu’à environ 6 mois, le cycle de sommeil est d’environ 70 minutes :

  • Endormissement ;
  • Sommeil paradoxal ;
  • Sommeil lent ;
  • Sommeil lent profond.

Chez l’enfant, de 6 à 24 mois, la durée du cycle du sommeil oscille entre 90 et 120 minutes :

  • Endormissement ;
  • Sommeil lent très léger ;
  • Sommeil lent léger ;
  • Sommeil lent profond ;
  • Sommeil lent très profond ;
  • Sommeil paradoxal.

A l’âge adulte, on retrouvera ensuite ces 6 étapes du sommeil.

Les besoins en sommeil de l’enfant : combien d’heures de sommeil ?

En fonction de l’âge, les besoins en sommeil de l’enfant sont différents. Au début de leur vie, les bébés peuvent dormir jusqu’à 20 heures par jour. Ils ne distinguent pas encore le jour et la nuit. Ce n’est que lorsqu’ils sont en mesure d’ajuster leurs phases d’éveil et de sommeil qu’ils peuvent commencer à dormir un peu plus la nuit que la journée. 

Vers 4 mois, bébé dort entre 14 et 16 heures par jour. Ce temps de sommeil est indispensable pour le bon développement de son cerveau. Vers 6 mois et jusqu’à 24 mois, le sommeil de bébé évolue afin de se rapprocher de la forme définitive. 

Le bébé de 6 mois a besoin de faire 3 siestes dans la journée (le matin, en début et fin d’après-midi), dont la dernière disparaît en général entre 9 et 12 mois. Le sommeil diurne est tout aussi important que le fait de dormir la nuit. Entre 15 et 18 mois, l’enfant ne fait plus en principe qu’une seule sieste en début d’après-midi. Celle-ci peut être conservée jusqu’à environ 6 ans. 

A partir de 6 ans, les nuits sont souvent un peu plus courtes et le temps de l’endormissement de l’enfant plus long. La qualité du sommeil n’est pas altérée. Ensuite, un enfant de 10 ans et jusqu’à 20 ans verra la durée de son sommeil réduite de 2 heures en moyenne, même si cela varie d’un enfant à l’autre.

Quels sont les 3 troubles du sommeil chez l’enfant ?

Les troubles du sommeil chez l’enfant sont plutôt fréquents. Il en existe 3 principaux : l’insomnie, les parasomnies et l’hypersomnie.

L’insomnie de l’enfant

L’insomnie chez l’enfant se caractérise par des difficultés à s’endormir dans une période de 30 minutes après la mise au lit. Il arrive aussi qu’il se réveille la nuit et n’arrive plus à se rendormir. Ce trouble du sommeil ne concerne pas uniquement les adultes, les enfants âgés de moins de 6 ans sont aussi touchés. De nombreuses causes peuvent être à l’origine de l’insomnie chez l’enfant, comme le changement d’environnement, l’hyperstimulation, l’anxiété, le noir, etc.

Quant aux réveils nocturnes, ils touchent généralement les enfants entre 9 mois et 3 ans. Là encore, plusieurs origines sont possibles, comme des angoisses, une maladie (infection ORL, rhinopharyngite, etc.) ou encore de la peur. Dans tous les cas, nous vous conseillons d’en parler avec voter médecin ou le pédiatre qui sont les mieux placés pour comprendre les troubles de votre enfant et analyser son environnement afin de trouver avec vous des solutions.

Les parasomnies

Les parasomnies sont des événements indésirables ou des phénomènes involontaires qui surviennent lors de l’endormissement ou pendant le sommeil. Il peut s’agir de terreurs nocturnes ou encore de cauchemars. Elles sont assez répandues chez l’enfant. La bonne nouvelle, c’est que les parasomnies n’impactent pas le développement de l’enfant, sauf si elles se répètent (fatigue, somnambulisme).

L’hypersomnie

Antagoniste aux insomnies, l’hypersomnie est assez rare chez l’enfant : le sommeil est anormalement long, perturbé et désorganisé. Par conséquent, la personne somnole durant la journée. 

Quelles sont les conséquences d’un mauvais sommeil chez l’enfant ? 

Les troubles du sommeil peuvent influencer la qualité de vie de l’enfant, mais aussi celle des parents. 

Un enfant qui dort mal ou trop peu est plus irritable la journée. Il a des difficultés à gérer ses émotions, ce qui peut l’amener à adopter un comportement impulsif, agressif ou dépressif. Ses capacités de concentration sont altérées. Il est moins attentif et a une tendance à l’hyperactivité. Aussi, une mauvaise qualité ou quantité de sommeil retentit sur son appétit : il peut manger plus mal et prend du poids plus facilement. 

Dans tous les cas, les troubles du sommeil ne sont pas une finalité : de nombreuses solutions, en médecine traditionnelle comme en médecine douce, existent. Parlez-en à votre médecin ou votre pédiatre qui sauront vous orienter selon la situation précise et personnelle de votre enfant et de votre situation familiale.

Comment favoriser le sommeil chez l’enfant ?

Pour aider votre enfant à dormir, l’environnement est très important. L’enfant doit se sentir en sécurité et apaisé.

# Respecter les cycles chez le nourrisson

Dès la naissance, il est conseillé d’adopter les bonnes habitudes de sommeil. Il convient de respecter le rythme du nouveau-né : posez-le dans son lit dès les premiers signes du sommeil et laissez-le dormir (quand cela est possible). 

# Adopter des horaires réguliers

Les enfants ont besoin de repères afin de se situer dans l’espace-temps. Pour que votre enfant dorme bien, il convient de respecter les mêmes heures de coucher et de lever au quotidien. Même en fin de semaine, il faut éviter de trop décaler l’horaire de coucher et de lever. 

# Assurer une ambiance apaisante

La chambre doit être un environnement rassurant afin de favoriser l’endormissement de l’enfant. Elle doit être calme, avec peu de lumière. La température idéale se situe entre 18 et 20 ° C. La chambre doit être aérée quotidiennement et il est préférable d’éviter d’exposer l’enfant à certains bruits parasites (télévision, par exemple). Il est possible de mettre une veilleuse très douce (sans LED) ou une musique relaxante pour bébé. 

# Instaurer la routine du soir 

Le soir, il est recommandé d’adopter un rituel afin de préparer l’enfant à l’endormissement. Dès le plus jeune âge, environ 3 mois, il est possible de créer vos propres habitudes, que vous répéterez ainsi chaque soir avant « le dodo ». Par exemple, la routine avant le coucher peut débuter par le repas ou la prise du biberon, suivi du bain. Vous pouvez ensuite choisir une histoire à lire à votre enfant avant qu’il ne se couche. Les écrans doivent être évités avant de dormir, car ils sont stimulants (la lumière bleu nuit au sommeil). 

Mon enfant ne dort pas : que faire ?

Pour aider votre enfant à trouver le sommeil, des conditions doivent être réunies. Si les difficultés à dormir sont répétitives ou ont un impact sur votre vie ou celle de votre enfant, il est préférable de se rapprocher d’un professionnel.

Si votre enfant se réveille la nuit, la majorité des professionnels vous conseilleront de ne pas aller immédiatement le voir. Attendez quelques minutes avant d’intervenir afin qu’il essaie de se rendormir seul. Si vous entrez dans la chambre, essayez de ne pas allumer une lumière trop vive ni de parler trop fort. 

En cas de terreurs nocturnes, évitez de réveiller votre enfant. Si votre enfant fait un cauchemar, il est bienveillant d’aller le rassurer avec votre présence, votre voix et de l’accompagner dans un nouveau sommeil plus calme et rassurant. 

Face à toute difficulté concernant le sommeil de votre enfant, n’hésitez pas à consulter un médecin ou un pédiatre

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